Marianistes Suisses

Une spiritualité… une pédagogie…

En guise d’in­tro­duc­tion, je propo­se­rais trois réflexions :

L’homme contem­po­rain écoute plus volon­tiers les témoins que les maîtres ou s’il écoute les maîtres, c’est parce qu’ils sont des témoins (E.N. 41, repre­nant une allo­cu­tion aux membres du Conseil des Laïcs en 1974).

Les laïcs sont en droit de voir vivre la spiri­tua­lité maria­niste dans les personnes et les commu­nau­tés qu’ils côtoient : la valeur du témoi­gnage de vie est souvent reprise par Paul VI dans son Exhor­ta­tion. Et Jean Paul II abonde dans le même sens lorsqu’il parle de la vie reli­gieuse. En même temps qu’une requête de notre temps, le témoi­gnage de vie est un moyen péda­go­gique dont nous connais­sons l’im­pact auprès des jeunes.

Le charisme des Fonda­teurs est un héri­tage commun à toute la Famille maria­niste : laïcs, sœurs et frères. Une évolu­tion me semble­rait souhai­table : nous ne sommes pas tout à fait dans la situa­tion d’autres GVE (Groupes de vie évan­gé­lique) où un Insti­tut propose son charisme à des laïcs inté­res­sés. De par l’his­toire de nos fonda­tions, nous nous trou­vons ensemble porteurs d’un don fait à l’Eglise en la personne de nos Fonda­teurs. Nous perce­vons que nous avons là une richesse, une force (que nous retrou­vons dans un certain nombre de commu­nau­tés nouvelles). Dans cette optique, il est logique que laïcs, reli­gieuses et reli­gieux portent ensemble le charisme et le proposent ensemble à l’Eglise : il s’agit d’un don reçu pour le bien de tous. Ensemble, nous pouvons deve­nir mémoire évan­gé­lique pour l’Eglise et le monde.

Parler de spiri­tua­lité ne se réduit pas à des méthodes de direc­tion et d’orai­son, à la vie inté­rieu­re… Elle englobe toute la vie du baptisé, ce qu’ont fort bien déve­loppé nos Fonda­teurs. Il nous faut affir­mer cela bien haut, car la vie spiri­tuelle reste, pour trop de chré­tiens, un à-côté de la vie.

Enfin, nous n’avons pas à répé­ter de façon scolaire l’en­sei­gne­ment des Fonda­teurs : Vati­can II est passé par là, notre monde est diffé­rent, les hommes ont chan­gé… Par contre l’Es­prit qui a inspiré nos Fonda­teurs est le même aujourd’­hui et c’est Lui qui nous inspire ce charisme pour refon­der la spiri­tua­lité maria­niste aujourd’­hui (cf. ce que dit Paul VI aux reli­gieux dans E.T.)

Quelle spiri­tua­lité ?

Nos Fonda­teurs n’ont pas proposé aux laïcs de leur temps une spiri­tua­lité parti­cu­lière, comme celle du Sacré Cœur de Jésus ou de Marie, de la Basilique Saint Pierre de Rome au Vatican, de la Provi­dence, de la Misé­ri­corde, etc., mais bien la spiri­tua­lité chré­tienne, baptis­male, avec, il est vrai, des accents parti­cu­liers. Aujourd’­hui, nous avons à les suivre dans cette voie : nous n’avons pas à propo­ser, par exemple, une dévo­tion mariale pour elle-même, mais dans la voca­tion baptis­male.

1.1 Une spiri­tua­lité moti­vée par la mission

Ce qui consti­tue l’élé­ment essen­tiel de l’ap­par­te­nance à cette Famille est l’en­ga­ge­ment de vivre la spiri­tua­lité mission­naire maria­nis­te… Double objec­tif… comme disciple de Jésus, prendre part à la mission de l’Egli­se…

La Famille maria­niste est un réseau de commu­nau­tés et d’in­di­vi­dus qui s’en­gagent à vivre la spiri­tua­lité apos­to­lique maria­niste (Texte du chapitre géné­ral d’Ar­ri­cia, § 7). Et plus loin d’ajou­ter : dans les carac­té­ris­tiques des groupes laïcs : Ces groupes sont toujours apos­to­liques (Arri­cia § 8.3).

Cette mission, quelle est-elle ?

1.11 Multi­plier les chré­tiens, c’est-à-dire former des personnes et des commu­nau­tés qui vivent leur foi et la traduisent en actes en réponse aux besoins des temps (RV 63).

Notre objec­tif premier est l’édu­ca­tion de la foi. Nous avons tout parti­cu­liè­re­ment le souci de susci­ter et de former des apôtres et de faire surgir des commu­nau­tés de laïcs enga­gés (RV 71).

La mission des laïcs et la nôtre est bien de ravi­ver la foi, tant dans le cœur des chré­tiens convain­cus que dans le cœur des indif­fé­rents, de former la foi, d’an­non­cer la foi.

A l’heure de la nouvelle évan­gé­li­sa­tion, nous sommes amenés à préci­ser, avec les laïcs, ce que signi­fie évan­gé­li­ser dans une Eglise-mission (cf. CFL, – Chris­ti­fi­deles laici – chapitre III).

Refaire le tissu chré­tien des commu­nau­tés (cf. CFL, 34).

1.12 Notre mission trouve son inspi­ra­tion et son modèle en Marie, Mère de l’Eglise, qui a parti­cipé de toute son âme à l’œuvre de son Fils et conti­nue à être active dans l’his­toire du salut. C’est en son nom et en union avec elle, que nous rendons témoi­gnage à la Parole de Dieu, prolon­geant dans notre acti­vité apos­to­lique sa foi sans défaillance, sa doci­lité à l’Es­prit, sa dispo­ni­bi­lité et sa déli­ca­tesse à tous les besoins (RV 65).

Mission du Christ, mission de Marie, mission de l’Eglise, notre mission, nous avons à en montrer les points d’ar­ti­cu­la­tion. Ce qui est essen­tiel, c’est que les membres de nos Frater­ni­tés comprennent bien que cette mission est le motif de leur rassem­ble­ment.

1.2 Spiri­tua­lité baptis­male

Nos Fonda­teurs ont commencé par prendre leur propre baptême au sérieux (cf. en parti­cu­lier Adèle de Trenquel­léon dans ses lettres).

Dans les Congré­ga­tions, nous les voyons exhor­ter les laïcs d’alors à faire revivre en eux la grâce du baptême et de la confir­ma­tion ; ils y apportent l’ac­cent typique de l’Ecole française qu’est le chris­to­cen­trisme. Cet accent, nous le retrou­vons dans CFL, au chapitre I.

Le père Chami­nade, en déve­lop­pant la confor­mité à Jésus Christ, pour­suit la même visée. Notre péda­go­gie et notre discours doivent être clairs sur ce point, comme le rappelle Arri­cia : Les laïcs maria­nistes veulent vivre l’Evan­gile selon la spiri­tua­lité ensei­gnée par le père Chami­nade. Cette spiri­tua­lité s’en­ra­cine dans le baptême (Arri­cia § 8). Et le Chapitre de pour­suivre : Elle met l’ac­cent sur l’al­liance avec Marie pour se lais­ser former, sous l’ac­tion de l’Es­prit Saint, aux vertus de Jésus et parti­ci­per à la mission de Marie dans l’Eglise (id.).

Nous propo­sons donc une spiri­tua­lité chré­tienne avant de propo­ser une spiri­tua­lité maria­niste. Une spiri­tua­lité ecclé­siale selon Vati­can II (cf. article dans VFM – Vie et frater­nité maria­niste). Notre charisme veut être au service d’une vie chré­tienne authen­tique, comme Marie est au service de Jésus Christ.

1.3 Une spiri­tua­lité de laïcs

Le père Chami­nade a insisté pour que chaque groupe garde son iden­tité, selon la nature propre de son enga­ge­ment. C’est la condi­tion pour que se réalise ‘l’u­nion sans confu­sion’ de voca­tions si complé­men­taires dans une unique Famille maria­niste (Arri­cia § 7).

Les groupes sont auto­nomes dans leur exis­tence et leurs struc­tures, sous la direc­tion d’un laïc, étant assu­rées la fidé­lité à l’Eglise et une rela­tion d’in­ter­dé­pen­dance avec la Société de Marie ou les Filles de Marie Imma­cu­lée (Arri­cia § 8,7).

Volon­tai­re­ment, je ne dis pas spiri­tua­lité du laïcat, ni même mission du laïcat, car il nous faut tenir compte d’un fait : les laïcs vivent dans des états de vie diffé­rents (mariés, céli­ba­taires, veufs, etc.) qui, de plus, peuvent être vécus dans des ordres diffé­rents (minis­tères ordon­nés, par exemple, diaco­nat…). Nous avons à rester vigi­lants sur les évolu­tions du terme de laïcs, sur ses ambi­guï­tés [cf. article du P. Beyer dans Grego­ria­num 68, 1–2 (1987) 157–185], sur les missions qui peuvent leur être confiées. Tout n’a pas encore été dit sur la voca­tion et la place du laïc dans l’Eglise. Il y a des laïcats et donc des spiri­tua­li­tés. Malgré tout, à l’heure qu’il est, nous pouvons rete­nir quelques éléments communs à une spiri­tua­lité des laïcs, décou­lant de la spiri­tua­lité baptis­male.

— Egalité et cores­pon­sa­bi­lité avec tous les autres membres de l’Eglise pour réali­ser la mission de l’Eglise (cf. CFL 15).

— Le carac­tère sécu­lier (cf. CFL 15). Ce point mérite toute notre atten­tion et nous devons y réflé­chir.

En bref, sécu­lier signi­fie engagé dans l’his­toire, être respon­sable devant Dieu de l’his­toire humaine. Pratique­ment, gérer le monde en fidé­lité au dessein créa­teur, dans le respect des struc­tures propres des socié­tés. Il s’agit, comme le dit CFL, de conti­nuer l’œuvre rédemp­trice et donc aussi le renou­vel­le­ment de l’ordre tempo­rel (L.G. 31 et 34). Tous les membres de l’Eglise parti­cipent à cette dimen­sion sécu­lière, puisque c’est le propre de l’Eglise et de tout baptisé de vivre dans le monde et de la consa­crer. Mais chacun y parti­cipe à sa manière : par exemple, une sécu­la­rité consa­crée (Insti­tuts sécu­liers), une sécu­la­rité non consa­crée (mouve­ments, frater­nité). Le à sa manière n’est pas toujours très clair !

La sécu­la­rité est le lieu de l’ap­pel, le milieu et le moyen de la voca­tion des fidèles laïcs.

— Se sanc­ti­fier dans le monde (cf. CFL 16).

L’ap­pel à la sain­teté, entendu non comme une exhor­ta­tion morale, mais comme exigence du mystère de l’Eglise. Il s’agit de vivre selon l’Es­prit dans les réali­tés tempo­relles et dans la parti­ci­pa­tion aux acti­vi­tés terrestres. Cette inser­tion dans la gérance du monde est le lieu de l’union à Dieu et de l’ac­com­plis­se­ment de sa volonté, à savoir servir les hommes pour les conduire à Dieu dans le Christ. La sain­teté est inti­me­ment liée à la mission :

Elle est la première contri­bu­tion à l’édi­fi­ca­tion de l’Eglise ;

Elle est la base et la condi­tion de l’ac­com­plis­se­ment de la mission du salut.

— En asso­cia­tions, commu­nau­tés, groupes, mouve­ments.

Le Chapitre d’Ar­ri­cia notait : L’ac­cent est mis sur la forma­tion d’un esprit commu­nau­taire afin de s’ai­der les uns les autres à vivre l’Evan­gile. Chaque groupe se consi­dère en état de mission perma­nente et s’ef­force d’at­ti­rer de nouveaux membres et d’es­sai­mer (Arri­cia § 8,4).

Au-delà des diffé­rences, la fina­lité est la même : parti­ci­per de façon respon­sable à la mission de l’Eglise (CFL 29). Ces commu­nau­tés ne peuvent en aucun cas former des églises à côté de l’Eglise : elles sont appe­lées à travailler en Eglise, c’est-à-dire à colla­bo­rer avec toute l’Eglise, rassem­bler, être ferment d’unité, élément de commu­nion, dans une Eglise-commu­nion (CFL chapitre II).

En asso­cia­tion : nous retrou­vons une intui­tion fonda­men­tale de nos Fonda­teurs, qui ne croyaient plus au témoi­gnage pure­ment indi­vi­duel, mais au témoi­gnage d’un peuple de saints. Jean Paul II le rappelle dans CFL 29 : La trans­for­ma­tion du milieu et de la société ne peut s’ob­te­nir que par le travail non pas tant d’in­di­vi­dus isolés que d’un ‘sujet social’, c’est-à-dire d’un groupe, d’une commu­nauté, d’une asso­cia­tion, d’un mouve­ment.

La commu­nion est l’unité des asso­cia­tions et devient un signe de la commu­nion ecclé­siale dans le Christ. Quelle richesse dans notre Famille maria­niste ! Et lorsque le père Chami­nade insiste sur la forma­tion de commu­nau­tés de foi, il précède Jean Paul II qui affirme : L’Eglise se construit et se forme comme commu­nauté de foi ; plus préci­sé­ment, comme commu­nauté d’une foi confes­sée dans l’adhé­sion à la Parole de Dieu, célé­brée dans les sacre­ments, vécue dans la charité, qui est comme l’âme de l’exis­tence orale chré­tienne (CFL 33).

1.4 Dans le monde, pour les hommes

Le mot monde est encore une caté­go­rie à clari­fier : il est en effet porteur de plusieurs sens, et l’at­ti­tude de l’Eglise vis-à-vis du monde n’a pas toujours été exempte d’am­bi­guïté. Nous nous retrou­vons, je pense, dans cette pensée du P. Vsévo­lod : Le monde n’a pas été fait pour être repoussé, mais pour être trans­fi­guré.

Nous avons beau­coup à faire pour promou­voir un regard de foi sur le monde et sur les hommes, c’est-à-dire le voir comme Dieu le voit, dans une pers­pec­tive d’Eco­no­mie du Salut. Un outil impor­tant : la doctrine sociale de l’Eglise.

Si un chré­tien, cher­chant une voie spiri­tuelle dans nos Frater­ni­tés, marche hors du chemin des hommes, il ne sera jamais un spiri­tuel. Pour mener une vie spiri­tuelle de laïc et une vie spiri­tuelle chami­na­dienne, il faut enfin être…

1.5 Homme d’orai­son, homme de prière

Acqué­rir un regard de foi, vivre de foi, tendre à la confor­mité à Jésus Christ, coopé­rer à l’œuvre de salut, suppose une vie de prière profonde. Dans nos Frater­ni­tés, cette double expé­rience, celle de Dieu et celle du monde, dit être rendue possible.

Une telle exis­tence de laïc, nous la voyons menée par la Vierge Marie : elle est modèle et Mère. Nous consta­tons que le chré­tien ne se tourne pas spon­ta­né­ment vers elle, sinon pour implo­rer un secours (c’est une pierre d’at­tente). Trop idéa­li­sée, elle ne peut être modèle. Trop éloi­gnée du mystère du Christ, elle ne peut être Mère. Bien située dans sa rela­tion au Christ Fils de Dieu et son Fils, elle rede­vient une personne avec qui le chré­tien peut entrer en rela­tion, en alliance.

Une péda­go­gie

Une école de spiri­tua­lité se carac­té­rise, entre autres, par la propo­si­tion d’une péda­go­gie.

2.1 Nos Fonda­teurs en ont établi une dans les Méthodes de Direc­tion. Sans répé­ter nos devan­ciers, nous aurions bien tort de ne pas prendre au sérieux tous les Ecrits de Direc­tion légués par nos Fonda­teurs et notre Tradi­tion : ils collent parfai­te­ment au but proposé : confor­mité au Christ, envoyé du Père pour annon­cer et réali­ser le salut. Je suis convaincu que cette péda­go­gie reste actuelle et qu’elle répond au besoin de forma­tion spiri­tuelle atten­due par les chré­tiens. Et le Chapitre géné­ral d’Ar­ri­cia affir­mait : Chaque groupe suit un plan de forma­tion qui mène progres­si­ve­ment à des enga­ge­ments toujours plus profonds (Arri­cia § 8,5). Le chapitre V de CFL pour­rait être inspi­ra­teur.

2.11 Bapti­sés, nous sommes appe­lés à confor­mer notre vie au Christ, envoyé du Père pour que le monde ait la vie.

La réponse à cette voca­tion est avant tout la foi : du déve­lop­pe­ment de la foi, de sa struc­tu­ra­tion dépend tout le reste. J’in­sis­te­rai sur deux points :

– Foi en l’ac­tion de l’Es­prit dans la vie du chré­tien.

– Foi en la colla­bo­ra­tion de Marie, mère des chré­tiens, à cette action de l’Es­prit, foi en son action mater­nelle.

Pour deve­nir plus souples entre les mains de l’Es­prit et nous lais­ser former par Lui, il est néces­saire de suppri­mer les obstacles que nous recon­nais­sons en nous et de culti­ver les vertus qui permet­tront à Dieu d’agir : Prépa­ra­tion.

Pour que l’image du Christ se reflète davan­tage en nos vies, il nous faut passer par la puri­fi­ca­tion, mourir avec le Christ : Epura­tion.

Petit à petit, nous pour­rons parve­nir à la confor­mité au Christ, en faisant mourir ce qui appar­tient au péché, au vieil homme, et en faisant vivre ce qui appar­tient au nouvel homme, plus spécia­le­ment la foi, l’es­pé­rance et la charité. Le nouvel homme théo­lo­gal.

Cette progres­sion est à propo­ser aux laïcs de nos Frater­ni­tés.

2.12 Pour permettre ce chemi­ne­ment, trois axes sont indis­pen­sables :

connais­sance par l’étude La vie spiri­tuelle des chré­tiens est souvent bancale parce qu’il manque un de ces éléments
amour par l’orai­son
pratique par l’exa­men

Nous le retrou­vons dans nos réunions :

— Temps de réflexion, d’ap­pro­fon­dis­se­ment de la foi… en vue d’en rendre compte.

— Temps de prière commune, y compris le silence.

Dans certaines frater­ni­tés, nous avons un réel effort à réali­ser en ce domaine, afin de passer d’une prière fonc­tion­nelle (commen­cer ou finir une réunion), d’une prière-formule, à un véri­table temps de forma­tion à la prière commune et person­nelle.

Ce sera l’oc­ca­sion de montrer combien la prière litur­gique (en suivant la célé­bra­tion des mystères du Christ dans lesquels Marie a toute sa place) est éduca­trice de la prière person­nelle et commu­nau­taire.

Ce temps de prière sera une façon de vivre ce que nous avons dit plus haut : la vie spiri­tuelle du mission­naire se construit dans la prière. Une manière égale­ment de montrer le lien entre vie spiri­tuelle et prière.

— Temps d’exa­men : les pistes de vie revues ensemble, le bilan de fin d’an­née, etc.

En vue de la mission et ravivé par la mission

Quelle inci­dence a la mission dans nos réunions ? Quelle place faisons-nous à la réflexion sur le monde, puisqu’il est le lieu et le moyen de la sain­teté du laïc ? Le lieu de son travail quoti­dien ? Quelle place faisons-nous aux docu­ments sociaux de l’Eglise : ency­cliques, docu­ments de l’épis­co­pat, travaux des théo­lo­giens ?

Avons-nous des échanges à partir des expé­riences d’évan­gé­li­sa­tion des membres de la Frater­nité : réus­sites, échecs, ques­tions… ?

2.2 Une vertu-clé du péda­gogue : la patience

Je la vois sous deux aspects :

Propo­ser cette spiri­tua­lité à doses homéo­pa­thiques.

2.21 Il nous faut comp­ter avec le temps et donc ne pas vouloir tout dire d’un seul coup. Nous ne faisons pas un cours de vie spiri­tuelle. Nous propo­sons un chemin, une expé­rience vivante : il s’agit donc d’al­ler au rythme de la vie. Par exemple, l’en­cy­clique sur Marie, nous l’avons étudiée sur trois ans… l’étape de prépa­ra­tion, nous l’avons vue sur deux ans…

Nous n’avons pas à répondre à toutes les impa­tiences des membres : Faites déjà ce petit pas, la suite vien­dra en son temps !

2.22 Prendre le rythme de l’Es­prit.

Dans notre monde de l’or­di­na­teur et du robot, de l’ef­fi­ca­cité, on pense faci­le­ment qu’il suffit de taper Esprit Saint dans un moteur de recherche pour qu’Il arrive et trans­forme tout ! Si notre vie pouvait être justi­fiée aussi rapi­de­ment qu’un programme justi­fie une page dacty­lo­gra­phiée, nous serions très vite des saints ! La vie spiri­tuelle demande du souffle, de l’upomenê… La patience d’écou­ter, de redire les choses plusieurs fois, de reve­nir sur un sujet sous une autre forme, etc. Une ques­tion d’ac­com­pa­gne­ment person­nel.

2.3 Asso­cia­tion de laïcs

D’abord, avons-nous suffi­sam­ment réflé­chi au rôle péda­go­gique de la vie en asso­cia­tion, en commu­nauté ?

Donner toute leur place aux laïcs veut dire les former et non seule­ment les aider. Dans cette dyna­mique de la forma­tion, se souve­nir que c’est en forgeant que l’on devient forge­ron : il s’agit donc de faire faire et surtout de faire confiance.

Les laïcs eux-mêmes demandent cette forma­tion, car ils savent bien qu’on n’im­pro­vise pas et que la grâce d’état ne suffit pas.

Une autre ques­tion doit se poser à nous : quelle forma­tion donner pour prépa­rer des laïcs à être assis­tants spiri­tuels ? Ques­tion qui se pose en bien d’autres lieux d’Eglise.

2.4 Quelques autres propo­si­tions pratiques

2.41 Les fiches (vous en avez quelques-unes à votre dispo­si­tion). Ce mode de présen­ta­tion est appré­cié parce que les fiches sont succinctes et peuvent servir de pense-bête. Elles sont expliquées pendant envi­ron une demi-heure (dose homéo­pa­thique).

2.42 Susci­ter l’échange et le dialogue : le mode confé­rence ne devrait pas se retrou­ver à chaque réunion.

L’art de faire accou­cher les esprits était le fait du grand Socrate, mais aussi de Jésus (cf. ses dialogues avec la Sama­ri­taine, l’aveugle-né, ses para­boles amenant à une réflexion, prise de posi­tion). Lorsque des ques­tions sont posées, susci­ter des réponses chez les autres membres, car nous sommes tous en quête de vérité, en recherche de Dieu ; car l’Es­prit habite le cœur de chacun. Face aux ques­tions posées, il est tout aussi impor­tant d’y répondre que de montrer que nous n’avons pas réponse à tout et sur-le-champ.

2.43 Prépa­rer les réunions par un ques­tion­naire de réflexion.

2.44 Parta­ger les respon­sa­bi­li­tés à l’in­té­rieur de la frater­nité : le respon­sable ne fait pas tout.

Conclu­sion

Si tout cela peut faire peur à des chré­tiens qui ne se sentent ni meilleurs, ni plus doués que d’autres, sachons leur rappe­ler que l’Al­liance avec Marie nous met sous la mouvance de l’Es­prit.

Un rêve : que nos Frater­ni­tés soient lieu d’ac­cueil pour quiconque voudrait faire un bout de chemin à la rencontre du Christ et décou­vrir le Dieu d’Amour qui comble nos vies.

Fondateurs

La mission dans les écoles


Un Insti­tut mission­naire est né pour régé­né­rer la France. L’école se révèle comme un moyen provi­den­tiel et privi­lé­gié. Bien qu’au­cun des deux Insti­tuts maria­nistes n’ait été fondé pour répondre à un besoin parti­cu­lier, il se fit que les deux se trou­vèrent très tôt enga­gés dans le monde scolaire. Le système éduca­tif français avait été.

La fondation d’un Institut religieux : La Société de Marie


Il ne manque plus que la partie mascu­line de l’Ins­ti­tut : les reli­gieux. Un jeune ouvre son cœur à G.-Joseph Chami­nade. Une année plus tard, le 1er mai 1817, Jean Lalanne, congré­ga­niste de Bordeaux, d’abord attiré par la Compa­gnie de Jésus qui venait de se recons­ti­tuer, proposa ses services au père Chami­nade pour l’ac­com­plis­se­ment.

La Congrégation dans la tourmente


Monsieur Chami­nade est contré dans son rêve de régé­né­rer la France. Napo­léon supprime la Congré­ga­tion de Bordeaux. Une année à peine s’était écou­lée qu’une nouvelle catas­trophe s’abat­tit sur le rêve de Chami­nade. En 1809, en effet, un décret person­nel de Napo­léon supprima la Congré­ga­tion de Bordeaux. Grâce au travail de sa police secrète.

Jugement du Conseil médical pour la Cause du Bx Chaminade


En janvier 2010 commençait le procès de l’ar­chi­dio­cèse de Saint-Louis pour la recon­nais­sance d’une guéri­son mira­cu­leuse attri­buée par l’in­ter­ces­sion du bien­heu­reux Guillaume-Joseph Chami­nade. Madame Rachel Baum­gart­ner souf­frait en effet d’une forme parti­cu­liè­re­ment agres­sive d’un cancer. Après les conclu­sions l’ar­chi­dio­cèse, le Conseil médi­cal de la Congré­ga­tion de la cause des saints vient de donner son avis.

Adèle de Batz de Trenquelléon


Chami­nade entre en contact épis­to­laire avec une jeune, fonda­trice d’un réseau de filles. Elles forme­ront une milice de Notre-Dame. Entré en rela­tion épis­to­laire avec Made­moi­selle Adèle de Batz de Trenquel­léon, Guillaume-Jospeh Chami­nade élar­git l’ho­ri­zon de ses rêves au-delà du diocèse de Bordeaux. Adèle, de son côté, avait déjà bien travaillé.

Collaboration avec Marie-Thérèse


Chami­nade ne se cantonne pas à sa mission auprès de la Congré­ga­tion mariale. Il prend part au démar­rage d’une nouvelle œuvre.

La Congrégation de Bordeaux


La Congré­ga­tion de Bordeaux se distin­guait des Congré­ga­tions d’au­tre­fois par un certain nombre de traits origi­naux. C’était avant tout un mouve­ment à orien­ta­tion apos­to­lique.

La mise en place de la Congrégation


Avec la Congré­ga­tion, on peut dire que Chami­nade avait en mains un nouveau moyen de réali­ser son grand rêve : rechris­tia­ni­ser la France. Au lieu d’une école pour enfants, son rêve se trans­posa dans la construc­tion d’une commu­nauté chré­tienne capable de reflé­ter l’Église tout entière.

En route avec Chaminade


Une année durant, les maria­nistes ont fêté les 250 ans de leur fonda­teur Guillaume-Joseph Chami­nade. De nombreuses initia­tives sont nées. Tel le spec­tacle Chami­nade en avril 2011 à Lourdes. En Suisse, la clôture de cette année jubi­laire a été célé­brée par une messe radio­dif­fu­sée dans la cathé­drale de Sion dimanche 15 janvier 2012.

Guillaume-Joseph Chaminade


Le bien­heu­reux Guillaume-Joseph Chami­nade est d’abord un témoin de la fin de l’An­cien Régime. Héri­tier de la Réforme catho­lique réali­sée au concile de Trente, il assiste à la suppres­sion de la Compa­gnie de Jésus et à la Révo­lu­tion française. Il appa­raît alors comme l’un des arti­sans du relè­ve­ment de l’Église en France au début du 19e.

Adèle de Batz de Trenquelléon


Adèle n’a que cinq semaines quand la Bastille est prise. À dix-neuf ans, c’est une «maîtresse femme». Elle est à la tête d’une asso­cia­tion d’en­vi­rons soixante jeunes filles. À vint-sept ans, elle fonde une nouvelle congré­ga­tion reli­gieuse, les Filles de Marie, aujourd’­hui les Filles de Marie Imma­cu­lée. Pour en savoir plus, vous pouvez consul­ter le site.

nous

Un chant à quatre voix

Du creu­set de l’his­toire, du fond de la nuit, un chant s’élève. Une voix d’abord, puis deux, puis trois, puis quatre. Au rythme des boule­ver­se­ments et des défis quoti­diens, au risque du témoi­gna­ge… Il pren­dra le visage des femmes et des hommes de tous pays et de toutes cultu­res… Les maria­nistes disent, aujourd’­hui comme hier.

Une croix : tout un symbole

La Famille maria­niste est entrée dans l’his­toire le 8 décembre 1800 jusqu’à deve­nir un chant à quatre voix (1817). Cepen­dant, ce n’est que dans les années 70 que la croix maria­niste s’est impo­sée comme signe distinc­tif. Le père Noël le Mire, sm, est à l’ori­gine de cette croix. Il en donne une expli­ca­tion.

lieux

Brigue / Naters

Les Frères de Marie commencent leur présence dans le Haut-Valais en prenant en charge la direc­tion de l’école primaire de Brigue, à partir de 1879. Ils y restent jusqu’en 1980. En 1987, trois frères s’ins­tallent dans le Salti­na­heim et œuvrent à l’école normale de langue alle­mande, la haute école péda­go­gique. En 2005, deux d’entre eux.

Zurich

Dès la fonda­tion de la Province de Suisse des maria­nistes, les démarches entre­prises pour la fonda­tion d’une école secon­daire catho­lique pour garçon est envi­sa­gée. En 1947, on commence la construc­tion des bâti­ments et à Pâques 1949 l’œuvre débute à Pâques 1949 à la Suma­tras­trasse, à Zurich. Ebma­tin­gen, Schlie­ren et Dieti­kon sont des paroisses dans lesquelles.

Fribourg

La première commu­nauté maria­niste s’éta­blit le 14 septembre 1839 à la Grand Rue à Fribourg. L’école parois­siale libre, dite école Sainte-Marie, commence le premier octobre 1839. Plus de 170 ans de présence maria­niste en terre fribour­geoise. Un grand nombre de frères œuvrent dans le canton de Fribourg : école primaire de Tavel, Sémi­naire maria­niste Regina Mundi,.

Sion

Le 25 octobre 1845, les premiers Frères de Marie arrivent à Sion. Ils sont enga­gés à l’école primaire. Monsieur François David en est le premier direc­teur. Le 18 août 1846 s’ouvre le premier cours normal d’été de trois mois. Cinq reli­gieux maria­nistes vivant encore à la Commu­nauté maria­niste Chami­nade, au Chemin de Pellier 10, peuvent.

Agenda

Jubilé marianiste : 200 ans de vie religieuse

Les maria­nistes (reli­gieux et laïcs) jubilent dix-huit mois durant. Ils célèbrent les deux cents ans de la fonda­tion des reli­gieuses (25 mai 2016) et des reli­gieux (5 octobre 2017). Le jubilé commen­cera en mai à Agen, lieu de fonda­tion des reli­gieuses maria­nistes, se pour­sui­vra à Bordeaux, lieu de fonda­tion des reli­gieux maria­nistes, le 2 octobre.

Fête patronale de la Famille marianiste

En novembre 2013, le Conseil mondial de la Famille maria­niste réuni à Rome déci­dait que la fête de l’An­non­cia­tion (25 mars) serait la fête patro­nale de la Famille maria­niste. Le bulle­tin “Via Latina 22“ du mois de mars 2015 le rappelle par les réflexions suivantes : “Le 25 mars est la fête de l’In­car­na­tion du Verbe.

Vivre la miséricorde

Nabih Yammine est le fonda­teur de l’as­so­cia­tion “Soli­da­rité Liban Suisse (SLS)“. D’ori­gine liba­naise, il est habité par une dyna­mique de misé­ri­corde et il œuvre à la paix par l’ani­ma­tion de multiples rencontres. Initia­le­ment, cette rencontre avait été mise à l’agenda pour le mois de mars. Elle a été repor­tée au Dimanche 22 mai 2016, il mènera une réflexion.
contacts.

Reflets

Bonne fête, Hugo Schwager !

Cette année, le père Hugo Schwa­ger célèbre un double anni­ver­saire : les quatre-vings ans d’âge et les cinquante ans de vie sacer­do­tale. Mercredi 27 janvier 2016, dans l’in­ti­mité de la maison Chami­nade à Sion, les frères lui ont souhaité un bon anni­ver­saire. Dimanche 17 avril 2016, le père Hugo célé­brera en la paroisse Guthirt à Zurich,.

L’abbé Otto Jossen a 90 ans

Le samedi 16 janvier 2016, s’est dérou­lée à Naters une petite fête. En effet, une tren­taine de personnes se sont rendues au home Sancta Maria pour célé­brer les nonante ans du père Otto Jossen. A l’is­sue de la messe, qui a rassem­blé tous les invi­tés, le curé de Naters, l’abbé Jean-Pierre Brun­ner, rend hommage au.

Les anciens perdent leurs locaux !

A la mi-août 2015, le cycle d’orien­ta­tion d’Oc­to­dure ouvre ses portes pour plus de 650 élèves. C’est le plus grand cycle du canton du Valais ! Les jeunes prennent posses­sion des nouveaux locaux. Ceux du collège Sainte-Marie n’existent plus. Le secré­taire au proto­cole écrit : “Nous assis­tons en direct à la destruc­tion du dernier morceau de l’an­cien.

De joyeuses fêtes

Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un reje­ton jaillira de ses racines. Sur lui repo­sera l’es­prit du Seigneur (Isaïe, 11,1–2a). En cette Année sainte de la misé­ri­corde, nous souhai­tons que se réalise en vous le vœu du prophète Isaïe. De joyeuses fêtes de la Nati­vité et une bonne nouvelle.
Mgr Jean-Marie Lovey

Journée diocésaine de la vie consacrée

Le dimanche 29 novembre 2015, premier dimanche de l’Avent, quelque deux cents reli­gieuses et reli­gieux se sont retrou­vés à l’aula François-Xavier Bagnoud à Sion pour la jour­née diocé­saine de la vie consa­crée. Ils étaient réunis autour de Mgr Jean-Marie Lovey, évêque de Sion, de Stefan Marge­list, vicaire épis­co­pal pour la vie reli­gieuse, ainsi que.

Rencontre européenne

Régu­liè­re­ment, les supé­rieurs maria­nistes des unités euro­péennes se rencontrent. Cet automne, du 1er au 4 novembre, ils se retrou­vaient à Saint-Hippo­lyte, en Alsace. Notre confrères Roland Gruber était du voyage. La commu­nauté maria­niste, au nombre de huit frères, était heureuse d’ac­cueillir les membres de la CEM (Confé­rence euro­péenne maria­niste) dans ses locaux et de prier.
Porte Sainte à Saint-Maurice

Vivre le jubilé de la miséricorde

Quelques membres de la Famille maria­nistes, laïcs et reli­gieux, s’étaient donné rendez-vous dimanche 22 novembre à la maison Chami­nade à Sion pour écou­ter l’abbé Michel Sala­mo­lard évoquer le jubilé de la misé­ri­corde. Il en a sorti des perles bibliques, théo­lo­giques et spiri­tuelles pour le vivre concrè­te­ment. Michel Sala­mo­lard a relu quelques passages de la.

Vivre Noël en poésie

Après Berne, c’est Genève qui accueillera Gene­viève de Simone-Cornet pour une lecture et une analyse de poèmes d’au­teurs contem­po­rains sur le temps de Noël. A l’in­vi­ta­tion des domi­ni­cains, elle sera à la paroisse Saint-Paul (Avenue Saint-Paul 6, 1223 Colo­gny) samedi 9 janvier de 10h à 12h. Si la crèche était une «étoffe de lumière taillée.

Se laisser purifier dans le feu de l’Amour divin

Le jour de la Tous­saint, je me rendais pour quelques jours de prière à l’ab­baye Notre-Dame de Baum­gar­ten à Bernard­villé (Alsace). Le lende­main, le jour de la commé­mo­ra­tion de tous les fidèles défunts, l’au­mô­nier du monas­tère invi­tait les parti­ci­pants à l’eu­cha­ris­tie à médi­ter sur le sens de la jour­née des défunts. Je me suis senti.

La fidélité n’a pas de frontières

Les 11 et 12 septembre 2015 les anciens élèves de la Villa-Saint-Jean, collège fondé en 1903 à Fribourg par des maria­nistes français, et trans­mis de 1962 à 1971 à leurs confrères des Etats-Unis d’Amé­rique, ont tenu à Fribourg une réunion de la fidé­lité. Venus de France, d’Amé­rique et de Suisse, une cinquan­taine d’an­ciens ont.

Unis aux marianistes du monde entier

Dimanche 11 octobre 2015, Jour­née mondiale de prière maria­niste. Les maria­nistes, leurs amis et connais­sances sont unis aux unités d’Eu­rope et à la Famille maria­niste du monde entier. Trois lieux permettent aux pèle­rins de se retou­ver pour la prière commune. La respon­sable euro­péenne des CLM (Commu­nauté laïques maria­nistes) d’Eu­rope et celle de France avaient entre.

Journée des fondateurs 2016

Les reli­gieux maria­nistes ont reçu derniè­re­ment une icône du bien­heu­reux Guillaume-Joseph Chami­nade. A l’oc­ca­sion de la jour­née des fonda­teurs, celle-ci sera bénite en la chapelle des maria­nistes, chemin de Pellier 10 à Sion dimanche 24 janvier 2016. Ce jour-là, le confé­ren­cier, le père Johann Roten, intro­duira ses audi­teurs dans le monde des icônes et.

prière

Pour renouveler notre alliance avec Marie

“En faisant alliance avec Marie, nous enten­dons l’as­sis­ter dans sa mission de donner à son Fils premier-né une multi­tude de frères qu’elle forme dans la foi“, dit l’ar­ticle six de la Règle des reli­gieux maria­nistes. Chaque jour, les maria­nistes renou­vellent l’al­liance qu’ils ont contrac­tée lors de leur profes­sion reli­gieuse. Seigneur notre Dieu, pour sauver.

Prière de Trois Heures

Les maria­nistes ont à cœur d’ho­no­rer Marie d’une manière spéciale dans leur prière commu­nau­tai­re… Parmi les prières mariales, notre tradi­tion donne une signi­fi­ca­tion parti­cu­lière à la prière de Trois Heures, rassem­ble­ment spiri­tuel de tous les maria­nistes. Seigneur Jésus, nous voici réunis au pied de la Croix avec ta Mère et le disciple .

Semaine Sainte

Avoir un cœur misé­ri­cor­dieux ne veut pas dire avoir un cœur faible. Celui qui veut être misé­ri­cor­dieux a besoin d’un cœur fort, solide, fermé au tenta­teur, mais ouvert à Dieu. Un cœur qui se laisse péné­trer par l’Es­prit et porter sur les voies de l’amour qui conduisent à nos frères et à nos sœurs.

défunts

Bernard Truffer, prêtre

«Ne l’ayant plus revu depuis des années, écrit un ancien élève du père Truf­fer, c’est vrai, qu’il a physique­ment changé. Mais l’es­sen­tiel n’est-il pas que son doux souve­nir demeure intact ?» C’est dans ce sens nous publions cette petite biogra­phie de notre confrère. Aîné d’une famille de dix enfants, Bern­hard naît le 16 juin 1921 à Genève. En.

Urs Schenker, prêtre

Le père Urs Schen­ker s’en est remis à Dieu samedi premier août 2015. Deux ans et demi de mala­die l’ont préparé à la rencontre avec son Seigneur à qui il a voué sa vie. «Quel beau jour que celui de la Trans­fi­gu­ra­tion (6 août) pour accom­pa­gner notre cher frère Urs à sa dernière demeure !», écri­vait.

Eugène Cuenat

Nous nous souve­nons d’Eug­hène Cuenat décédé au service de la très Sainte Vierge mercredi 14 novembre 2012 à la Maison Saint-François à Sion. Il était dans la 97e année de son âge et la 79e de sa profes­sion reli­gieuse.

Juan María Artadi, prêtre

Nous nous souve­nons dans nos prières du père Juan Maía Artadi, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 27 janvier 2010 à Fribourg, dans la 83e année de son âge et la 65e de sa profes­sion reli­gieuse.

Roger Morandi, prêtre

Dans notre prière, nous nous souve­nons de l’abbé Roger Louis Morandi, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 4 novembre 2009 à Versailles, dans la 95e année de son âge et la 76e de sa profes­sion reli­gieuse. D’une famille origi­naire du canton du Tessin (Suisse), Roger MORANDI est né le 24 août 1915.

Alfred Zurfluh

Nous nous souve­nons dans nos prières d’Al­fred Zurfluh décédé au service de la Très Sainte Vierge le 2 janvier 2009 à Sion, dans la 81e année de son âge et la 62e de sa profes­sion reli­gieuse.

Hermann Huber

Nous nous souve­nons dans nos prières de M. Hermann Huber, de la commu­nauté de Saint-Raphaël, Fribourg, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 10 mai 2008 à Fribourg, Suisse, dans la 91e année de son âge et la 71e de sa profes­sion reli­gieuse.

Henri Ordinaire

Dans notre prière, nous nous souve­nons de M. Henri Ordi­naire, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 24 décembre 2007 à Ples­sis-Robin­son, France, dans la 84e année de son âge et la 67e de sa profes­sion reli­gieuse. M. Henri Ordi­naire est né le 16 Mars 1924 à Montrond (Doubs). Il entre au postu­lat.

Josef Stähli

Nous nous souve­nons dans notre prière de M. Josef Stähli, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 7 novembre 2007 à Sion, dans la 90e année de son âge et la 72e de sa profes­sion reli­gieuse.

Franz Karl Bommer, prêtre

30Dans notre prière, nous nous souve­nons de Franz Karl Bommer, prêtre, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 24 juin 2007 à la Clinique Ste-Claire à Sierre, dans la 86e année de son âge et la 67e de sa profes­sion reli­gieuse.

Gorsatt Karl

Dansn notre prière, nous nous souve­nons de M. Karl Gorsatt, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 22 janvier 2007 à la Clinique Sainte-Claire à Sierre, dans la 91e année de son âge et la 73e de sa profes­sion reli­gieuse.

Alban Vollmar

Dans notre prière, nous nous souve­nons de M. Alban Voll­mar décédé au service de la Très Sainte Vierge le 14 juin 2006 à Zolli­ker­berg (près de Zürich), dans la 69e année de son âge et la 51e de sa profes­sion reli­gieuse.

pensées

Faire l’expérience de la miséricorde

Que puisse parve­nir à tous la parole de pardon et que l’in­vi­ta­tion à faire l’ex­pé­rience de la misé­ri­corde ne laisse personne indif­fé­rent ! Mon appel à la conver­sion s’adresse avec plus d’in­sis­tance à ceux qui se trouvent éloi­gnés de la grâce de Dieu en raison de leur conduite de vie. Je pense en parti­cu­lier aux hommes.

Expérimenter la miséricorde de Dieu

Puisse le Carême de cette Année Jubi­laire être vécu plus inten­sé­ment comme un temps fort pour célé­brer et expé­ri­men­ter la misé­ri­corde de Dieu. Combien de pages de l’Ecri­ture peuvent être médi­tées pendant les semaines du Carême, pour redé­cou­vrir le visage misé­ri­cor­dieux du Père ! Pape François, Bulle d’in­dic­tion § 17 La misé­ri­corde de Dieu est un.

Contempler le mystère de la miséricorde

Nous avons toujours besoin de contem­pler le mystère de la misé­ri­corde. Elle est source de joie, de séré­nité et de paix. Elle est la condi­tion de notre salut. Misé­ri­corde est le mot qui révèle le mystère de la Sainte Trinité. La misé­ri­corde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La.

Jésus, visage de la miséricorde du Père

Jésus-Christ est le visage de la misé­ri­corde du Père. Le mystère de la foi chré­tienne est là tout entier. Deve­nue vivante et visible, elle atteint son sommet en Jésus de Naza­reth. Le Père, « riche en misé­ri­corde » (Ep 2,4) après avoir révélé son nom à Moïse comme « Dieu tendre et misé­ri­cor­dieux, lent à.

Vivre l’Année de la miséricorde

Nous voulons vivre cette Année Jubi­laire [de la misé­ri­corde] à la lumière de la parole du Seigneur : Misé­ri­cor­dieux comme le Père. L’évan­gé­liste rapporte l’en­sei­gne­ment du Christ qui dit : «Soyez misé­ri­cor­dieux comme votre Père est misé­ri­cor­dieux» (Lc 6,36). C’est un programme de vie aussi exigeant que riche de joie et de paix. Le comman­de­ment de Jésus.

Il faut beaucoup prier

Le pape a conclu «prions beau­coup». Deman­dons au Seigneur : «Protège ton Eglise, qui est nous tous : protège ton peuple, ceux qui s’étaient rassem­blés et qui se piéti­naient entre eux. Protège ton peuple, afin qu’il aime la lumière qui vient du Père, qui vient de ton Père». Nous devons deman­der à Dieu de proté­ger son peuple,.

Le saint Nom de Marie

Je n’ai pas besoin de vous dire que le saint Nom de Marie doit se trou­ver comme natu­rel­le­ment partout : que vous priiez seule ou en commun, que vous exhor­tiez, que vous instrui­siez, que vous réunis­siez les Congré­ga­tions, que, etc., que rien ne vous plaise, ni à vos chères filles, si le saint nom de Marie.

Prendre du temps pour Dieu

Parler avec Dieu est comme parler avec des personnes : le Père, le Fils, l’Es­prit Saint. Parce que notre Dieu est ainsi, un et trine ; ce n’est pas un dieu indé­fini et diffus, comme un «spray» répandu un peu partout. Pape François, 18.04.2013

M. Chaminade et la Suisse

En écri­vant à M. Farine[1], – le pres­sant de rompre ses liens, par tous les motifs et moyens auto­ri­sés par la reli­gion et la vertu, – vous pour­riez lui faire sentir que, jusqu’à ce que nous ayons pourvu nos établis­se­ments déjà faits ou entre­pris et que nous ayons fait des recrues de quelques autres bons.

Jésus Christ est ressuscité !

Jésus Christ est ressus­cité ! L’amour a vaincu la haine, la vie a vaincu la mort, la lumière a chassé les ténèbres ! Béné­dic­tion Urbi et orbi, Pâques 2015 Pape François

5e semaine de Carême

Je désire tant que les lieux où se mani­feste l’Eglise, en parti­cu­lier nos paroisses et nos commu­nau­tés, deviennent des îles de misé­ri­corde au milieu de la mer de l’in­dif­fé­rence. Message pour le Carême 2015 Pape François Par la grande misé­ri­corde de Dieu sur moi et sur les autres depuis long­temps, je ne vis et je.

4e semaine de Carême

Quand l’Eglise terrestre prie, s’ins­taure une commu­nion de service réci­proque et de bien qui parvient jusqu’en la présence de Dieu. Message pour le Carême 2015 Pape François Priez, et priez avec instance, pour que les malheurs que vous vous repré­sen­tez n’ar­rivent pas, pour que je ne devance jamais l’ordre de la Provi­dence, dans les œuvres.

chemin spirituel avec nos fondateurs


Le père Serge Hospi­­tal
ne nous invite pas à un safari afri­­cain,
mais à une aven­­ture spiri­­tuelle

Dans cette édition élec­tro­nique du Chemin spiri­tuel avec nos fonda­teurs, le père Serge Hospi­tal ne nous invite pas à un safari afri­cain, mais à une aven­ture inté­rieure. Sur le chemin qu’il a tracé avec le père Guillaume Joseph Chami­nade et Adèle de Trenquel­léon, l’aven­ture n’est pas absente, elle est d’un autre ordre. Comme pour Abra­ham et ceux qui ont marché à sa suite, lorsque Dieu fait signe, il demande à chacun de quit­ter son pays, de partir à la décou­verte de richesses cachées pour atteindre la Terre promise, le Royaume de Dieu.

La Règle des reli­gieux maria­nistes l’évoque ce chemin spiri­tuel de la manière suivante :

«Pour assu­rer le progrès dans la vie spiri­tuelle, il est bon de donner une impor­tance parti­cu­lière à l’en­sei­gne­ment du Fonda­teur sur les vertus de prépa­ra­tion, d’épu­ra­tion et de consom­ma­tion.

Parmi les vertus de prépa­ra­tion, le silence de la parole doit s’ac­com­pa­gner du silence des signes, de l’es­prit, des passions et de l’ima­gi­na­tion. La pratique des cinq silences unie à celle des trois autres vertus de prépa­ra­tion (le recueille­ment, l’obéis­sance et le support des morti­fi­ca­tions) permet d’ac­qué­rir la connais­sance et la maîtrise de soi, toutes deux néces­saires pour gran­dir en sain­teté et pour accom­plir sa mission apos­to­lique.
Le travail de l’épu­ra­tion permet d’at­teindre jusqu’aux racines de nos fautes et nous prépare à corres­pondre plus entiè­re­ment à la grâce de Dieu. La confiance en Dieu, la défiance de soi, le recours aux conseils, nous font surmon­ter les obstacles inté­rieurs prove­nant de notre faiblesse, de nos penchants natu­rels, de nos incer­ti­tudes. La patience et la longa­ni­mité, un recours fréquent à la prière, le ferme renou­vel­le­ment des bons propos donnent le courage de surmon­ter les obstacles exté­rieurs et les tenta­tions qui proviennent de notre émoti­vité ou de notre incli­na­tion au mal.
Les vertus de consom­ma­tion : l’hu­mi­lité, la modes­tie, l’ab­né­ga­tion de soi et le renon­ce­ment au monde, nous libèrent de l’égoïsme de manière que notre vie soit toute centrée sur le Seigneur.

Ces vertus nous préparent à revê­tir l’homme nouveau dans une vie entiè­re­ment diri­gée par la foi, l’es­pé­rance et la charité» (article 4.17).


D’ori­gine franco-suisse, né en 1940, Serge Hospi­tal s’en­gage chez les maria­nistes en faisant alliance avec Marie le 12 septembre 1959. Après ses études au sémi­naire Regina Mundi à Fribourg, il est ordonné prêtre en 1970. Ses acti­vi­tés dans la Société de Marie le préparent à la rédac­tion du Chemin spiri­tuel avec nos fonda­teurs. De 1975 à 1999, maître des novices à Art-sur-Meurthe, il intro­duit des jeunes à la vie reli­gieuse maria­niste. En 1999, les respon­sables le nomment direc­teur de la «Maison Chami­nade» à Bordeaux. Entre autres, il est chargé, pour la fran­co­pho­nie, de la coor­di­na­tion des publi­ca­tions maria­nistes. En automne 2001, il devient vice-provin­cial pour la France et la Belgique.

Grave­ment atteint dans sa santé, Serge lutte contre la mala­die qui le ronge. Sentant son retour à la Maison du Père proche, sur son lit d’hô­pi­tal, il avoue : “Je sais où je vais et je sais qui m’at­tend.“

En la fête de saint Luc, le 18 octobre 2004, il remet son âme entre les mains de Dieu.

Solli­cité par le rédac­teur de la revue Vie et Frater­nité maria­nistes, le père Serge rédige de petits articles qui conduisent sur le chemin de la spiri­tua­lité maria­niste. Cinq ans durant, le père Hospi­tal propose une réflexion qui permet de mieux comprendre ce chemin maria­niste qui a pour but : être saisi par Jésus et le lais­ser vivre en nous.

Cette édition élec­tro­nique est donc un parcours, mais vous pouvez aussi la consul­ter, au gré de vos besoins, pour revivre un article, médi­ter un aspect de la spiri­tua­lité maria­niste.


En ce temps de grâce du Jubilé des deux cents ans de vie reli­gieuse maria­niste, que ce chemin spiri­tuel avec nos fonda­teurs vous conduise dans le Royaume de Dieu et que vous puis­siez dire avec saint Paul : Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’­hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi (Lettre aux Galates 2,20).

Sion, les 10 et 22 janvier 2016
Jean-Paul Feder­ne­der
reli­gieux maria­niste